Si il y a bien quelque chose que je ne supporte plus, ce sont les comparaisons qui n'ont pas lieu d'être. Avec le recul, je crois que c'est une des choses qui a joué dans le déclenchement du Burn Out. Cette impression d'être entourée d'enfants de 5 ans.
- Madâââmeuh, il joue au lieu de travailler...
- Oui, Kevin-Jean-François mais toi, est-ce que tu fais de ton mieux ? Et est-ce que je m'occupe de tes morpions, moi ? Hein ?
- C'est pô juste ! Il doit travailler autant que moi et même plus ainsi je pourrai continuer à me curer le nez incognito
- La vie est injuste, mon petit Kevin-Jean-François. Chuttttt ! Fais dodo.
Bref, vous avez compris l'idée. La derrière se cache, à mon sens, un tas de trucs non réglés qui vont du véritable sentiment d'injustice (Pourquoi moi et pas l'autre ?) à la jalousie pure et dure (Pourquoi l'autre et pas moi ?).
Pour moi, la pire comparaison possible, c'est celle qui utilise l'échelle de la douleur. Un peu comme un concours de bites, où on mesure qui vit le plus d'emmerdes. C'est glauque et ça n'a aucun intérêt sinon celui de rassurer les participants sur leur légitimité dans la souffrance. Je me demande ce qui tend à ce besoin. Vous avez une idée ? C'est quoi l'intérêt exact de se comparer aux autres ? Déjà dans la vie de tous les jours, je trouve ça inutile mais dans les emmerdements ! Bonjour la joie ! A quoi ça sert de se dire que Machin, il n'est quand même pas trop à plaindre ? Fais dodo, j'ai dit, Kevin-Jean-François* !
Bref, c'était ma saute d'humeur du jour ! Sinon, la vie est belle...
* Aucun Kevin ni Jean-François n'ont été blessés durant l'écriture de ce billet. L'utilisation de ces prénoms est totalement fortuite et aléatoire... ^^