Vous avez sans doute déjà remarqué LE truc : quand vous allez mal, tout va mal... Je ne vous parle pas de la crise des subprimes ou de la disparition du Galak coco des rayons du supermarché, non ! Mais, par exemple, prenons une fille lambda, 25 ans, pas moche, pas belle non plus... Enfin cela reste du domaine du subjectif mais pas belle de façon évidente... Soit, une fille donc, qui plait... Avec le recul, oui, elle plait... Bref, la fille en question toute ressemblance avec un personnage réel blablabla vient de se faire larguer ça arrive même aux meilleures ... Elle n'avait pas particulièrement envie de quitter son mec, elle est malheureuse...
Après, elle s'en remettra parce qu'on se remet de tout mais ça, elle ne le sait pas encore et, de toute façon, elle vivra bien pire. Là, elle est juste malheureuse. Comme une pierre. Elle pleure les filles ça pleurent , elle peste idem. Elle restera seule le restant de ses jours, plus jamais on ne l'y reprendra. Pourtant, tout au fond, elle a peur de rester seule, de ne retrouver personne et de finir bouffée par ses chats si, si ça arrive mêmes aux meilleures. Et ben cette fille qui se morfond, écoute bien le scoop : elle ne rencontre personne... PERSONNE !!! enfin pas d'hommes, je veux dire... Pourtant, on l'a vu plus haut, elle plait, elle est jeune, libre... et triste.
Vous sentez bien que je vais enfoncer une porte ouverte pour le coup mais, à part des sauveurs de l'humanité qui ont pour mission ultime de protéger les petites choses frêles et déboussolées, les mecs n'ont pas envie de passer du temps à consoler une dinde déprimée. Pause : je dis "les mecs" mais j'aurais pu dire les gens, les amis, etc. C'est, à mon avis, valable pour tout le monde. Moi-même, je n'ai pas spécialement envie de passer mon temps avec des personnes déprimées. La nana en dépression qui scie la branche sur laquelle elle est assise ^^ Je peux faire soutien en cas de besoin. Je peux même le faire un temps certain mais avec des gens qui sont importants pour moi. Note pour plus tard : écrire un billet sur la notion d'importance.
Bref, revenons à nos moutons : la fille du début de l'histoire finit par rencontrer quelqu'un. Elle se sent mieux, se remet à sourire, mieux à rire et là, PAF, soudainement, alors qu'elle n'est plus libre, plein d'opportunités de nouvelles rencontres apparaissent comme par magie. C'est ce que j'appelle la "loi de la vexation" qui implique que l'on récolte ce que l'on sème et que le bonheur appelle le bonheur !
Vous allez me dire que je suis bien gentille mais que, tout ça, vous le savez bien ! Certes ! Juste que, parfois, on a tendance à l'oublier, englués dans nos soucis quotidiens. Cela vaut pour moi et, si vous êtes honnêtes avec vous-mêmes, cela vaut certainement pour vous également. Je trouve important de se rappeler que, oui, une part non négligeable de beauté est vraiment intérieure, que la joie, la sérénité et l'amour que nous avons en nous rayonnent vraiment et aspergent tous ceux qui nous entourent, que se lamenter ne fait pas avancer le schmilblick (Attention, hein, avoir une dépression ce n'est pas se plaindre, c'est être malade... Je le précise à toute fin utile car j'entends d'ici les remarques hyper constructives de certain(e)s) et qu'agir positivement est nécessaire pour aller mieux, ou juste bien !
Au fond, le bonheur n'est peut-être pas si difficile à atteindre. Il est juste au bout du chemin.