Le Burn Out est une maladie méconnue. Tout le monde en parle mais le terme est souvent galvaudé. Il cache une souffrance réelle. Une double peine. En plus de la maladie qui ronge celui qui souffre, il y a les préjugés, les jugements. Quand vous vous cassez une jambe, quand vous avez un cancer ou quand vous subissez une opération, cela se voit. Quand vous souffrez de Burn Out, personne ne peut voir votre mal. Sauf les très proches qui souffrent avec vous de votre état.

Vous êtes alors directement catégorisé, au moins par une partie de la population, de profiteur. Pourtant, les personnes en souffrance n’ont rien demandé. Ce sont les “bons éléments” qui craquent. Mais, tant qu’on n’a pas vécu cette situation, elle est difficile à appréhender. Parce que c’est compliqué de croire qu’un jour le corps lâche tellement l’esprit n’en peut plus. Le Burn Out est une vraie maladie. Le Burn Out, tout le monde en parle mais il faut l’avoir vécu ou vu de près pour le comprendre réellement.

Parfois, les proches eux-mêmes ne comprennent pas et c’est d’autant plus difficile à gérer pour le malade qui doit affronter le quotidien sans soutien. Ceux-ci sont parfois déçus, se sentent impuissants ou trop impatients de retrouver la personne en souffrance telle qu’elle était avant le Burn Out. Cela représente une pression supplémentaire dont le malade préférerait se passer. 

Il y a un avant et un après.

Les textes des Chroniques du Burn Out sont issus de ma propre expérience mais aussi de celles de mes copains de thérapie, mes “burnies”. Ils sont fictifs mais inspirés de faits réels. J’ai voulu, à travers les mots, raconter un petit morceau de nos vies. 

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