• Des belles choses [21 octobre 2018]

    Pour la première fois ce matin, j'ai vraiment eu l'impression d'être en automne et non plus en été. Levée aux aurores, il faisait un froid qui mordait des joues et j'ai adoré ça !  Chez nous, le dimanche, c'est jour de ménage. On ne déroge pas à la règle ! N'empêche, j'ai eu le temps de déguster un cougnou (Et oui ma bonne dame le 21 octobre !) devant les premiers épisodes de la saison 3 de Downton Abbey, ma série préférée du moment. 

    C'est l'heure de faire un petit bilan des belles choses des derniers jours :

    • Préparer des petits pains pour le dîner de la poulette. L'odeur du pain frais dans la cuisine : un véritable plaisir ! 
    • Mercredi, on passe au jardin partagé de mon quartier. Je glane quelques conseils sur les buttes de culture et on discute d'un futur projet de boîte à livres. La poulette s'éclate dans le figuier du jardin et on prend rendez-vous pour venir chercher des carottes de chicons le week-end prochain. 
    • Suite à mon billet sur le retour au travail après un Burn Out, je reçois de nombreux messages d'encouragement ainsi que plusieurs témoignages de personnes en souffrance... Je le prends comme un réel cadeau ! 
    • On décide, à l'arrache, d'inviter un ami à venir manger un bout à la maison. Une belle soirée ! Du coup, on installe quelques décorations d'Halloween avec la poulette. Le barbare nous fait des burgers et du brownie au chocolat, le tout arrosé de bulles. C'est la fête ! 
    • La découverte d'une nouvelle série Netflix The Haunting of Hill House. J'adore et, pourtant, dieu sait que j'ai longtemps détesté les films d'horreur. Il semblerait que lorsque c'est bien fait, je suis fan ^^
    • Bricoler pour améliorer l'isolation de la buanderie et se rendre compte que l'idée était bonne.

    J'en profite pour participer au projet 52 de Ma', semaine 42 - 2018, sur le thème Boutique. Je vous emmène donc dans ma boutique, en décembre 1980... 

    Mes envies du moment :

    • Remanier un peu le jardin et créer un nouvel espace potager pour accueillir plus de légumes et d'aromatiques. Projet en cours : je me suis décidée pour une butte de culture. 
    • Relire mes vieux Yoko Tsuno.

    N'oubliez pas que vous pouvez trouver mes exercices et réflexions anti stress sur la page Facebook du blog. Et n'hésitez pas à m'envoyer un petit mot si vous souhaitez participer à ma grande collecte de vos propres astuces ! Je les partagerai en rendant à César ce qui appartient à César ! 

    Bon dimanche ! 


  • Le retour au travail après un Burn Out

    Le retour au travail après un Burn Out n'est pas chose aisée puisque le travail fait partie intégrante de la problématique. Je ne vais pas envisager ici la question du Burn Out mixte (provoqué par le travail ET la situation familiale par exemple) mais me concentrer sur le Burn Out tel qu'on l'entend "classiquement". En écrivant ces mots, je me surprends moi-même à tiquer tant cette maladie est complexe et ses causes multiples. Soit. 

    J'ai repris le travail cet été. J'ai vécu mon retour avec beaucoup de stress et d'appréhension mais, finalement, je n'ai aucun regret. On conviendra qu'il faut que la reprise se passe dans de bonnes conditions ce qui impliquera, parfois, un changement de carrière ou de fonction. Certains réintègrent le même poste, d'autres optent pour un virage radical. Néanmoins, je pense essentiel de se dire que la reprise est bénéfique à condition d'être réfléchie et bien préparée. Elle ne doit pas intervenir après la guérison complète mais elle fait partie intégrante de son processus. Quand vous retravaillerez, vous n'allez pas immédiatement vous sentir au top de votre forme. C'est parfaitement normal. C'est la raison pour laquelle, avec mon thérapeute, nous avons opté pour une reprise à temps partiel. A mi-temps dans mon cas. 

    Source

    N'hésitez pas à contacter le médecin du travail et/ou le conseiller en prévention lié(s) votre entreprise. Normalement, ces personnes sont "neutres". Elles pourront étudier votre dossier et, si nécessaire et avec votre accord, elles s'entretiendront avec votre hiérarchie afin de préparer au mieux votre reprise. Vous pouvez également prendre conseil auprès de votre syndicat et/ou d'un avocat spécialisé en droit du travail afin de bien connaître vos droits et vos obligations légales. N'agissez jamais dans la précipitation, prenez le temps de réfléchir à la situation, essayez d'être au clair avec ce que vous voulez et ce que vous ne souhaitez plus. Et dites-vous qu'un compromis est souvent envisageable. Lorsque vous prendrez contact avec votre employeur, n'hésitez pas à vous exprimer sur votre reprise, vos besoins éventuels, vos souhaits... (changement de poste, formations, encadrement spécifique, réduction de la charge de travail...). Au besoin, faites-vous accompagner par le conseiller en prévention si cela vous rassure. 

    Après le retour au travail, il est essentiel de ne pas reproduire les mêmes schémas que ceux qui vous ont amené au Burn Out. Ne vous inquiétez pas outre mesure : vous avez des réflexes qui se manifesteront à nouveau. L'important est de s'en rendre compte et de mettre en oeuvre des stratégies permettant de mieux les gérer. Dans mon cas, je poursuis ma thérapie individuelle et j'essaye de mettre en place de nouvelles façons d'être grâce, notamment, à la pleine conscience. Il est d'autant plus important d'être suivi si vous prenez une médication. Je dis "si" mais je ne connais personne qui ce soit sorti d'un Burn Out sans médicament. On ne peut pas arrêter son traitement brusquement et certainement pas en reprenant le travail. C'est à ce moment que vous aurez besoin d'un "soutien". 

    J'ai envie de vous rassurer : c'est normal d'avoir peur de la reprise. C'est aussi normal de craindre une rechute. Votre Burn Out vous protège, il vous aide à rester vigilant et à ne plus sombrer. L'importance de la thérapie entre en jeu ici. Posez vos limites, révisez vos priorités, dites stop quand c'est nécessaire. C'est ce que je fais. Je sais que certains ne comprennent pas ou le prennent mal mais tant pis ! Il est désormais hors de question que j'hypothèque une fois de plus ma santé !