J'ai loupé le 1er juin ! Il faut dire qu'entre la fête des mamans, l'anniversaire de mon papa et les spectacles de fin d'année, le mois a été chargé ! Mieux vaut tard que jamais pour évoquer mes bonnes choses de mai. 

• Recevoir de la lavande et du thym à repiquer de la part d'une collègue. Ils viennent compléter mon super cadeau de fête des mères : pivoines, persil, framboisiers, cassis, tagètes, rosier... J'ai été hyper gâtée ! D'ailleurs, pour ceux qui me suivent sur Facebook, il y a pas mal de photos du jardin. J'aime de plus en plus jardiner, créer des recoins pour les insectes, déguster les produits du jardin, distribuer des graines et de la menthe, observer les mésanges et les insectes... 

• Commander de nouvelles chaussures, un pantalon et une salopette en lin. Recevoir le tout. Apprécier la légèreté du lin et les coupes amples des modèles. Craquer sur une jolie blouse noire chez IKKS. Enchaîner avec une séance mère/fille chez le coiffeur.
• Passer une soirée avec ma filleule et son amoureux. Une autre avec ma cousine d'amour à la Manu. Fêter les mamans avec un cheesecake aux speculoos fait maison. Souffler les 76 bougies de mon papa avec ses plats préférés : asperges, espadon, baba au rhum. Recevoir un coup de téléphone et être élue "meilleure marraine du monde". 
• Terminer TBBT. Commencer What we do in the shadows et binge watcher The Sinner.  

• Marcher plus d'une heure sous la pluie avec la poulette. Faire de l'exploration urbaine dans la ville. Découvrir des coins inconnus. Rentrer trempées et crevées et recommencer le dimanche qui suit ! 
• Siroter une tasse de café chaque soir. 

Un mot pour le mois : 

Terre. La terre du jardin bien entendu ! Celle que je retourne, où je plante et qui me rend bien toute la joie que je ressens dès que j'y mets les mains ou les pieds. La terre mouillée par les pluies de mai. J'essaye de passer chaque jour au jardin et cela me fait un bien fou ! La terre qui ancre aussi. Je crois que j'ai besoin d'ancrage en ce moment, de repères. J'ai l'impression de mieux me connaître chaque jour qui passe, de mieux m'accepter aussi. 

Mes envies du moment :

• de la musique qui fait bouger ;
• de l'eau pétillante et du gingembre ;
• du vent, plein de vent !

Bon dimanche et bonne fête des papas aux papas ! 

Si il y a bien quelque chose que je ne supporte plus, ce sont les comparaisons qui n'ont pas lieu d'être. Avec le recul, je crois que c'est une des choses qui a joué dans le déclenchement du Burn Out. Cette impression d'être entourée d'enfants de 5 ans. 

- Madâââmeuh, il joue au lieu de travailler...

- Oui, Kevin-Jean-François mais toi, est-ce que tu fais de ton mieux ? Et est-ce que je m'occupe de tes morpions, moi ? Hein ?

- C'est pô juste ! Il doit travailler autant que moi et même plus ainsi je pourrai continuer à me curer le nez incognito

- La vie est injuste, mon petit Kevin-Jean-François. Chuttttt ! Fais dodo. 

Bref, vous avez compris l'idée. La derrière se cache, à mon sens, un tas de trucs non réglés qui vont du véritable sentiment d'injustice (Pourquoi moi et pas l'autre ?) à la jalousie pure et dure (Pourquoi l'autre et pas moi ?).

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Pour moi, la pire comparaison possible, c'est celle qui utilise l'échelle de la douleur. Un peu comme un concours de bites, où on mesure qui vit le plus d'emmerdes. C'est glauque et ça n'a aucun intérêt sinon celui de rassurer les participants sur leur légitimité dans la souffrance. Je me demande ce qui tend à ce besoin. Vous avez une idée ? C'est quoi l'intérêt exact de se comparer aux autres ? Déjà dans la vie de tous les jours, je trouve ça inutile mais dans les emmerdements ! Bonjour la joie ! A quoi ça sert de se dire que Machin, il n'est quand même pas trop à plaindre ? Fais dodo, j'ai dit, Kevin-Jean-François* !

Bref, c'était ma saute d'humeur du jour ! Sinon, la vie est belle... 

* Aucun Kevin ni Jean-François n'ont été blessés durant l'écriture de ce billet. L'utilisation de ces prénoms est totalement fortuite et aléatoire... ^^