• Bye bye février !

    Je ne sais pas vous mais j'ai le sentiment que 2019 passe à une vitesse folle. Pourtant quand je vois les prémices du printemps avec une semaine à 18°, j'ai du mal à croire qu'on est encore en hiver ! [Peut-être bien que ces milliers de jeunes qui manifestent pour le climat tous les jeudis en Belgique ont raison... Peut-être bien que la nature et le temps déconnent sévèrement du bulbe...] N'empêche, je termine février sur les rotules et je suis bien contente de pouvoir profiter d'une semaine de repos. 

    Voici ma petite récap des bons moments de février : 

    • La chandeleur et ses crêpes ! L'occasion de passer une chouette soirée avec mes parents et de goûter du miel aux écorces d'oranges, fabrication maison de l'apiculteur où je me fournis... Un délice ! 
    • Puisqu'on parle nourriture, la reprise du boulot à temps plein le mois dernier a été l'occasion de modifier mes habitudes alimentaires. En gros, je mange énormément de fruits et j'ai très fortement réduit ma consommation de snacks sucrés manufacturés (en gros, la nana dit qu'elle mange plus de pommes et moins de kinder bueno ^^). Et je me sens mieux ! Bon, il ne fallait pas faire bac+5 pour en arriver à cette conclusion non plus... 
    • J'épinglerai aussi un soirée sushis entre filles avec la poulette (je vous ai dit que j'adorais passer des moments avec ma grande-petite-fille ? ^^), une autre avec ma copine Laurence (avec une cataplane terre/mer dont on se souviendra longtemps) et une dernière, en amoureux, toujours dans un de mes restaurants préférés. Si vous êtes dans la région de Charleroi, je vous conseille d'ailleurs de tester le Portus Cale (sans oublier de réserver...)
    • Découvrir de chouettes séries sur Netflix comme Russian Doll à laquelle j'ai bien accroché malgré un premier épisode peu engageant et The Crown qui dépeint une reine tiraillée entre le poids du devoir et des traditions et sa vie de femme. 
    • Si le mois dernier, on a eu de la neige, celui-ci a vu les températures grimper. Du coup, j'en ai profité pour faire une petite balade au soleil durant une pause déjeuner. Top ! Et puis aussi, il était temps de m'occuper un peu de mon propre jardin. Trop fatiguée pour me lancer dans la taille des arbustes (qui en auraient pourtant bien besoin), j'ai nettoyé la terrasse avec la poulette et admiré les perce-neiges qui fleurissent un peu partout. 

    Un mot pour le mois : 

    Recul. Après mon dernier billet d'humeur autant vous dire que j'ai passé une fin de mois quelque peu survoltée. Me faire traiter de connasse [il se trouve que je lis très bien sur les lèvres ^^] par une bonne femme que je laissais passer en voiture a dû me servir d'électrochoc. Je n'ai pas eu envie de répondre, je ne m'en suis pas voulue, je ne me suis même pas dit que j'aurais du agir comme ci ou ça... J'essaye de faire mien le fait de choisir de rester polie et agréable (ou pas) avec les gens parce que j'en ai envie pas pour recevoir quelque chose en retour. Donc, un merci est un plus et un "connasse" est juste le signe que la dame en face a un sérieux problème et très peu d'estime d'elle-même. Avec beaucoup de "pêtasserie", je dirais bien qu'on n'a pas tous reçu la même éducation... Mais ce serait quand même hyper condescendant de ma part ^^ Toutes ces réflexions m'amènent à me dire que j'ai un besoin impérieux d'avoir des moments seule avec moi-même. Cécile, sa vie, son oeuvre...  

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    Mes envies du moment :

    • Terminer de peindre la buanderie.
    • Trier (encore !) ma garde-robe et, pourquoi pas, faire quelques achats. 

    N'oubliez pas que vous pouvez me retrouver sur la page Facebook du blog.

    Bon dimanche ! 


  • Ce rôle que je ne jouerai pas

    Le week-end dernier, j'étais hyper énervée. Je suis allée chez mes parents et en les quittant, leur voisine a agressé ma maman. Elle avait un truc à dire, elle a été hyper agressive (en bloquant le passage) et insultante. Je suis repartie la boule au ventre. Et j'ai ruminé une bonne partie de la journée. J'avais même commencé un billet coup de gueule. C'était pas la semaine : j'ai aussi été amenée à vivre des situations que je ne souhaitais pas... Une personne qui s'acharne à me contacter alors que, clairement, il n'y aura pas de retour de ma part. D'autres qui sont dans un mode "commère et vieilles dentelles", nos propres voisins qui mettent leur musique à fond... Bref, les moments classiques que l'on passe avec des personnes toxiques ou en tout cas, que je perçois comme étant toxiques envers moi. 

    Je cogite beaucoup et, en plein trip, "je répondrai ci" et "je ferai ça", je me suis rendue compte que je n'avais aucune envie de répondre quoique ce soit. Tout au fond, ces situations me dérangent par leur teneur mais aussi par le rôle qu'elles m'amèneraient potentiellement à jouer. Un rôle dont je ne veux pas. Je ne sais pas si je suis claire mais, dans chaque cas, je n'avais rien demandé et les personnes auxquelles je fait référence ont "envahi" mon espace sans mon accord pour me déposer un truc dont je ne voulais pas. Et je l'ai pris. Mais je n'ai pas à le faire. Je veux dire : je peux choisir d'y penser ou décider que cela ne m'appartient pas. 

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    Evidemment, cela me replonge dans l'éternelle question de la bienveillance envers les autres, de l'image que je donne et de la personne que je suis. C'est toujours simple de dire qu'il ne faut pas se tracasser. Cela l'est moins d'éviter à la machine à ruminations de se mettre en branle. Pourtant, à côté de ces exemples précis, le week-end passé a été constellé de jolis moments : la douceur du soleil, des plaisanteries avec des inconnus, une nouvelle coupe de cheveux, un peu de shopping avec la poulette, un délicieux merveilleux caramel beurre salé, étendre le linge dehors, un premier épisode de The Crown, des perce-neiges...  Pourquoi un unique événement, somme toute assez anodin, est-il ainsi venu "nuire" à ma journée (Et, a contrario, être hyper bénéfique à mon transit et à mon futur ulcère ? Hein ? Pourquoi ? Vous avez 2 heures ^^). Peut-être parce que j'ai assisté à une scène que je juge comme une agression. Ou parce que la voisine s'en est prise à deux personnes qui comptent à mes yeux. Peut-être que cela réveille une vieille blessure, un sentiment d'injustice. Ou que je me suis laissée emporter par la situation, endossant un rôle. 

    Mais au fond, ce rôle, rien ne m'oblige à le jouer sinon mes propres appréhensions. 

    Entre la théorie et la pratique, il y a un monde. Un monde que j'aimerais arriver à franchir plus facilement parfois.