• Les éléments à éviter en Feng Shui

    Le Feng Shui ne s'arrête pas à la décoration de l'habitat. Il s'agit, à mon sens, d'une philosophie de vie et d'une manière de penser en rechechant l'harmonie. Néanmoins, je ne peux nier que la décoration intérieure y tient une place majeure. C'est d'autant plus vrai que nous passons du temps dans notre maison : il est normal que notre environnement direct nous influence. De manière générale, on évitera les symboliques négatives fortes et les formes agressives qui peuvent créer des pointes de Shar Chi. Entourez-vous d'objets que vous aimez, créez votre "bulle de bienveillance".  

    Voici quelques exemples d'objets à éviter en Feng Shui :  

    • Tous les objets véhiculant une symbolique de mort comme les plantes et les fleurs séchées, les animaux empaillés, les trophées de chasse, les représentations mortuaires...

    • Les cactus et les plantes aux feuilles acérées. La cactus symbolise la solitude, l'isolement. .

    • Les armes qui symboliseront les tensions, les accidents violents, les relations qui tournent mal, l'agressivité. Soyez également attentifs aux couteaux de cuisine.  

    • Les objets rituels de certaines cultures qui peuvent être "chargés de haine ou de désir de destruction". Si vous souhaitez en installer chez vous, il vaut mieux en connaître l’origine et le but dans lequel ils ont été fabriqués. 

    • Les crucifix. Ce n'est pas la symbolique religieuse qui est mise en cause mais plutôt l'idée de sacrifice, de culpabilité et de souffrance. 

    • Tout ce qui inspire la peur et l’obscurité.   

    Source Pixabay

  • Trucs et astuces : Le papier d'Arménie

    Dans un précédent billet sur le Feng Shui dans la cuisine, je vous conseillais d'éviter les mauvaises odeurs dans cette pièce. C'est un principe général du Feng Shui : aérer, éviter la saleté et les odeurs dérangeantes. Personnellement, j'utilise régulièrement du papier d'Arménie pour purifier l'atmosphère de la maison.   

    À la fin du XIXe siècle, le chimiste français, Auguste Ponsot, découvre que les Arméniens font brûler du benjoin, une résine issue d'un arbre poussant dans les forêts d'Extrême-Orient, pour parfumer et désinfecter leurs maisons. Il décide de ramener cette pratique en France et il l'adapte en transformant le procédé jusqu'à obtenir des feuilles de papier d'Arménie : un papier buvard traité qui à la particularité de se consummer sans flamme. Le papier d'Arménie est fabriqué de façon artisanale à Montrouge, dans la banlieue parisienne. Le traitement complet de la résine dure plusieurs mois.  

    Le papier d'Arménie se présente sous la forme de petits carnets avec des languettes de feuilles détachables. Il faut plier chaque languette, une à la fois, en accordéon avant de la brûler et de la laisser se consummer. L'odeur dégagée est caractéristique. Elle purifie l'air ambiant et neutralise les mauvaises odeurs. C'est également un anti-mites.  

    Source 

    Comme tous les désodorisants pour la maison, le papier d'Arménie dégage des substances chimiques. C'est aspect est encore renforcé par la combustion. Néanmoins, le papier d'Arménie est, dans l'ensemble, nettement moins nocif pour la santé que d'autres parfums d'intérieur (encens, bougies parfumées...). Le mieux étant d'aérer fréquemment son habitation et d'utiliser ce genre de produit avec parcimonie surtout si vous êtes sujets aux allergies ou à l'asthme.